C’est aujourd’hui que scientifiquement est prouvé pour tous — sauf pour ceux qui ont des intérêts à défendre ou des œillères bien en place : les régimes hypocaloriques n’ont jamais fait maigrir personne. Ils provoquent seulement, et de façon temporaire, un affaiblissement.
De nos jours, on entend toutes sortes de noms (paléo, cétogène, végan, intolérances), mais si l’objectif reste de réduire les calories, l’échec est garanti.
Aucun animal, dans la nature, n’est gros
Quelqu’un a-t-il jamais vu un écureuil obèse, à part dans les dessins animés ? Et un loup ou une antilope ? Les animaux qui vivent dans la nature ne grossissent jamais : ils peuvent être amaigris par manque de nourriture ou en pleine santé s’ils sont correctement nourris, mais – même en période d’abondance alimentaire – ils n’accumulent jamais de graisse en excès par rapport à leurs besoins.
Les seuls animaux gros dans le monde, en dehors de l’homme, sont ceux que nous nourrissons : le chien de la tante, le chat de la grand-mère, le tigre du cirque. Et l’écureuil obèse dont la photo a fait le tour du monde il y a quelques années a le malheur de vivre à côté du parking du parc Morro, en Californie, nourri par les nombreux enfants qui le fréquentent avec leurs (et nos) malbouffes : bonbons, friandises, chips.
Dès ces quelques lignes, il apparaît clairement que la différence fondamentale entre les personnes maigres et les personnes grosses ne réside pas dans la quantité de nourriture consommée, mais dans la qualité de celle-ci.
Le corps fonde en effet ses choix métaboliques – entre accumulation et consommation – sur la stimulation naturelle de l’hypothalamus par des molécules de signalisation importantes. L’action de ces molécules (leptine, résistine, visfatine, adiponectine), qui répondent précisément aux modifications du mode de vie, rend complètement obsolète – car scientifiquement dépassé – le concept de calcul des calories comme système de perte de poids. Tout régime diététique ignorant aujourd’hui ces aspects est voué à l’échec, ou au mieux à des succès temporaires ou aléatoires.
Le plaisir comme guide de la consommation

La relation entre l’esprit et la nourriture a toujours été très étroite : la nourriture a toujours représenté le carburant nécessaire à l’accomplissement de toutes nos fonctions biologiques, et l’acte de se procurer à manger s’est rapidement transformé de nécessité en plaisir, afin que la motivation à manger reste toujours élevée.
D’un point de vue évolutif, notre cerveau est en effet pratiquement identique à celui des premiers Homo sapiens qui devaient lutter pour survivre, en cherchant de la nourriture dans des savanes ou des forêts hostiles.
Les stimuli auxquels notre cerveau répond aujourd’hui sont donc ceux qui ont permis la survie de ces premiers hommes. Pas nécessairement ceux qui garantissent notre survie à nous, aujourd’hui.
Un homme préhistorique peu affamé, insensible à l’attrait des aliments gras ou sucrés, n’aurait pas pu arriver jusqu’à aujourd’hui. Cela doit nous faire comprendre que les stimuli mentaux que nous recevons envers certains aliments sont liés aux conditions environnementales de l’époque et, ce qui est encore plus important, au type de nourriture disponible alors, quand nous étions tous des chasseurs-cueilleurs nomades.
Le lien étroit entre l’homme et la nourriture devient encore plus fort si l’on pense à l’importance stratégique de la viande obtenue par la chasse, qui a représenté l’un des stimuli clés dans la différenciation évolutive entre l’homme et le singe.
Le développement démesuré de l’intellect aurait été une nécessité liée à la capacité de se procurer de la viande, mais plus encore à la création de liens familiaux ou tribaux pour la distribution de celle-ci aux autres individus. La nourriture devient donc aussi une source d’évolution personnelle et de croissance sociale.
La nourriture comme récompense
D’ailleurs, les êtres humains ont besoin d’un flux continu d’énergie entrante et sortante. Comme nous ne sommes pas capables (comme les plantes) de produire nous-mêmes des glucides, nous sommes contraints de faire de la nourriture à la fois notre plaisir et notre esclavage.
À l’époque préhistorique, il est facile d’imaginer comment l’esprit humain devait interpréter la trouvaille fortuite d’un rayon de miel, d’un arbre chargé de fruits mûrs ou des parties grasses d’un animal fraîchement abattu : comme la nécessité de les exploiter au maximum, en accumulant autant d’énergie que possible en prévision de temps plus difficiles. Pour cela, l’évolution devait conditionner l’esprit à désirer, dans ces rares occasions, de se gaver jusqu’à en exploser.
Cet esprit et cet appareil digestif sont exactement ceux dont dispose l’homme du troisième millénaire, et à ce titre, ils doivent être respectés et compris, si nous ne voulons pas qu’un rapport erroné avec la nourriture détruise notre santé et notre équilibre mental.
Notre psyché, en effet, fera des bonds de joie en voyant un aliment gras et sucré. Parce qu’elle ignore (d’un point de vue évolutif) que notre frigo est déjà rempli de fromages et de gâteaux au chocolat. Si elle les voit, elle les désire, et elle aura tendance à les manger et à en faire des réserves en prévision de jours difficiles.
Mais si nous nous fions à l’instinct, qui peut nous dire si nous avons vraiment besoin de quelque chose ? Notre esprit est-il fiable dans le choix des aliments dont nous avons besoin ? Ou y a-t-il trop souvent un risque qu’un conditionnement quelconque nous pousse à abuser d’un aliment qui ne nous fait pas de bien ?
Esprit et corps

La réponse n’est pas simple. Il faut d’abord comprendre que le corps perçoit des signaux de diverses natures, provenant de la nourriture, qui interagissent avec nos sens et nous poussent à choisir. Il est arrivé à tout le monde de rester figé devant le frigo ouvert, avec en tête un besoin alimentaire spécifique (de frais, de légumes, d’oranges, plutôt que de lait, de fromage ou de viande). Qui nous signale que nous avons besoin de lait à ce moment-là ? Et ce signal est-il toujours correct ?
Les corrélations entre l’esprit et le corps, capables de conditionner notre alimentation et notre accumulation de graisses, sont très nombreuses et échappent à une classification simple.
Il existe de puissants perturbateurs endocriniens qui peuvent altérer notre équilibre : malbouffe, médicaments, pics d’insuline, conditionnements familiaux, allergies, frustrations, stress, insomnie, excès de sport, carences en vitamines ou en minéraux, ménopause, phases du cycle ovulatoire, régimes absurdes, mastication insuffisante, édulcorants et additifs.
La liste est vraiment longue, mais l’idée principale est qu’un déséquilibre endocrinien dû à un ou plusieurs de ces facteurs peut entraîner une prise de poids incontrôlée.
Pourquoi chaque écureuil s’en sort-il indemne sans effort, et pourquoi, dès que nous intervenons, les problèmes commencent-ils ? Ne serait-il pas plus sage, avec un peu d’humilité, de commencer à apprendre de notre ami l’écureuil, qui ne fait rien d’autre que manger lorsqu’il a faim et s’arrêter lorsqu’il est rassasié ?
Signes de maigreur
Souvent, une personne amoureuse retrouve rapidement la forme, sans comprendre bien le mécanisme qui entraîne cette perte de poids. Une personne qui ne dort pas la nuit, en revanche, prend facilement du poids, augmentant sa masse grasse, car elle envoie à son organisme un signal de fatigue et de non-récupération.
Une personne souffrant d’un état chronique d’inflammation accumule de la masse grasse parce qu’elle reçoit des signaux de danger, auxquels le cerveau répond, comme il y a des milliers d’années, avec une grande prudence métabolique.
Une personne consommant des glucides raffinés active un message d’alerte (« Il y a du sucre à stocker ! ») qui, au fil des millénaires, a permis d’accumuler des réserves d’énergie pour les périodes de famine à venir.
Les « signaux » sont donc une nouvelle clé de lecture, permettant de comprendre pourquoi les gens grossissent ou maigrissent souvent de façon totalement différente de ce que le calcul des calories laisserait prévoir.
Des personnes actives et minces consomment une montagne de calories chaque jour tout en restant minces. Des personnes sédentaires suivant un régime hypocalorique, frôlant les 600 calories par jour, reprennent du poids et accumulent de la graisse dès qu’elles recommencent à manger un peu plus.
Il existe donc une manière révolutionnaire d’interpréter la modulation du métabolisme, fondée sur les signaux – positifs ou négatifs – que l’organisme reçoit de l’environnement, des aliments, du rapport entre glucides et protéines, et de nombreux autres facteurs internes et externes.
Contrairement aux positions dominantes exprimées par la majorité des diététiciens, on sait aujourd’hui qu’une calorie n’est pas égale à une autre si la première, par exemple, provient d’une pomme et la seconde d’une cuillère de sucre.
Les études scientifiques consacrant cette nouvelle réalité sont désormais nombreuses, et ce n’est qu’une question de temps avant que cette nouvelle conscience n’atteigne l’ensemble du monde scientifique et médical.
Un siècle d’échecs
La diététique classique, face au surpoids, propose encore une solution qui s’est révélée inefficace depuis plus d’un siècle : la restriction calorique. On propose bien un régime « sain », mais réduit de 30 à 40 % par rapport aux besoins réels de l’individu.
Et aucune école diététique ne propose de solutions différentes, malgré des dizaines d’études scientifiques en démontrant l’inutilité absolue (le poids perdu est repris en quelques mois à cause du ralentissement métabolique induit) et la nocivité, aussi bien en termes de réduction des fonctions thyroïdiennes, de masse musculaire, de fertilité, qu’en termes psychologiques (dépression, troubles du comportement alimentaire, frustration).
Dans les dernières décennies du siècle passé, on a assisté à une augmentation très rapide de l’incidence du surpoids et de l’obésité dans tous les pays industrialisés. Des pourcentages négligeables d’après-guerre, on est passé en une trentaine d’années à environ un tiers de la population en fort surpoids.
Et la situation semble continuer à empirer : selon les études, les taux d’obésité infantile ont quasiment triplé. Est-ce uniquement la faute des calories, ou ne serait-il pas temps que ceux qui ont géré les politiques d’éducation alimentaire ces 30 dernières années cèdent la place, ne serait-ce que pour laisser d’autres se tromper à leur tour ?
Assez avec les calories : une erreur longue d’un siècle
Les défenseurs du bilan calorique ont pendant des années continué à soutenir leur approche sur le postulat qu’une calorie est toujours une calorie et que donc, en réduisant les apports ou en augmentant les dépenses, on pouvait boucler la boucle et faire maigrir les gens.
Ce postulat, bien que thermodynamiquement correct (au sens où l’énergie ne se crée ni ne se détruit mais se transforme), est absolument erroné si on l’examine du point de vue des effets biologiques des aliments.
Les hormones thyroïdiennes, si elles sont peu présentes, peuvent transformer l’énergie assimilée en énergie utilisable pour la consommation ou pour le stockage (ATP). Si elles sont abondantes, l’énergie prise avec la nourriture peut se transformer simplement en chaleur : cela peut beaucoup changer le résultat final.

Dans le premier cas, l’ATP produit en excès par rapport aux besoins peut être utilisé pour construire des graisses, des sucres ou des protéines (c’est-à-dire pour stocker), dans le second, la chaleur est « gaspillée » pour chauffer le corps ou simplement être dissipée.
Cette information est disponible dès la deuxième année de toute faculté de médecine ou de biologie, donc il est étonnant qu’elle soit ignorée ou non prise en compte par tant de nutritionnistes.
Du point de vue de l’accumulation de graisse, une calorie peut ne pas être égale à une autre, selon les conditions dans lesquelles elle est absorbée : moment de la journée, état métabolique, combinaison avec d’autres aliments, composition du nutriment.
Des individus chanceux ?
Compter… ne sert à rien. Il est par ailleurs évident que certaines personnes mangent de tout en gardant une silhouette enviable, tandis que d’autres, qui font attention au moindre souffle d’air, n’arrivent pas à perdre un gramme.
Dire que c’est « la faute de la thyroïde », même si c’est partiellement vrai, ne raconte qu’une partie de la vérité, car la thyroïde, au fond, n’est qu’un bon exécutant de commandes qui proviennent du cerveau, précisément de l’axe hypothalamo-hypophysaire, responsable de la régulation des équilibres homéostatiques concernant la température corporelle, la pression, la rétention d’eau et enfin l’accumulation de graisse.
Comprendre cela requiert toutefois un changement de paradigme que tout le monde n’est pas prêt à effectuer : surtout ceux qui, pendant des années, ont utilisé des critères fondés sur le calcul des calories, et qui parfois (par « ancienneté ») n’ont pas eu l’occasion d’étudier ou de comprendre en profondeur les corrélations entre système nerveux et accumulation de graisse, qui ont émergé avec force des études scientifiques de la dernière décennie.
A voix basse
L’un des pionniers de la médecine psychosomatique mondiale, disait cette phrase : « Aux cellules, il faut parler à voix basse. » Dans son langage métaphorique, il voulait d’un côté dénoncer la dangerosité des approches pharmacologiques trop agressives, et d’un autre côté suggérer que, pour dialoguer avec les systèmes vivants et leur complexité, il fallait apprendre le langage subtil avec lequel ils communiquent entre eux.
Raisonner uniquement en termes de calories signifie ne pas avoir compris ce langage. Travailler au contraire avec l’insuline, la leptine, la résistine, la visfatine, la ghréline, la CCK, le NPY et toute la gamme de molécules de signal capables d’interférer avec l’équilibre énergétique du corps, signifie disposer d’une vaste gamme de modalités opératoires pour induire une vraie perte de poids, au lieu d’illusionner les gens avec des pertes temporaires dues à des restrictions caloriques.
Il est temps d’un changement de paradigme qui nous aide, une fois pour toutes, à stimuler les véritables signaux métaboliques capables de faire maigrir un individu. Qui n’ont rien, mais alors absolument rien à voir avec le calcul des calories ingérées.x de son corps. Et souvent, il se retrouve obèse, malade, frustré – malgré tous ses efforts.
Un nouveau langage pour la perte de poids
Mais comment peut-on alors faire maigrir quelqu’un sans compter les calories ? En intervenant sur ce que le corps perçoit comme des signaux métaboliques positifs, capables d’accélérer le métabolisme, d’augmenter la thermogenèse, de stimuler l’activité thyroïdienne, de réguler l’insuline, d’optimiser les rythmes circadiens et de réduire les inflammations silencieuses. Autant d’éléments qui orientent le corps dans une direction de santé et de légèreté, sans privation ni sacrifice.
Il existe aujourd’hui un nombre croissant d’approches, plus ou moins validées scientifiquement, qui se basent sur ces principes. Elles utilisent les rythmes biologiques, la variation alimentaire, la qualité des nutriments, l’intensité de la mastication, la respiration, le sommeil, l’activité physique modérée mais constante, ainsi qu’un travail sur les émotions pour modifier la perception interne de soi-même et du monde.
Le corps comme allié
L’idée centrale de ces approches est de cesser de considérer le corps comme un ennemi, comme quelque chose à combattre, à dompter, à affamer. Il ne faut plus « faire violence » à son métabolisme, mais travailler avec lui. Apprendre à le comprendre, à reconnaître ses besoins réels, à répondre à ses signaux internes. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut espérer une transformation durable et sans souffrance.
Cette approche douce et intégrative redonne également à l’individu sa liberté intérieure, en sortant du schéma de la dépendance à un régime, à une balance, à un diététicien. C’est un chemin de connaissance de soi, où l’on apprend à ressentir plutôt qu’à compter, à écouter plutôt qu’à contrôler. Et c’est aussi, souvent, un chemin de guérison émotionnelle, car la nourriture est presque toujours impliquée dans des dynamiques affectives profondes : manque, compensation, rébellion, culpabilité.
Vers une nouvelle culture alimentaire
Changer de paradigme ne signifie pas seulement proposer une nouvelle méthode pour perdre du poids. Cela signifie redéfinir notre rapport à l’alimentation, à notre corps, à la nature, à la santé, à l’énergie, au plaisir. Cela signifie sortir de la culture de la performance, du contrôle, de l’angoisse du miroir ou de la balance, pour entrer dans une culture de respect, d’écoute, de bien-être global.
Ce que les écureuils et les animaux sauvages nous enseignent est que l’équilibre n’est pas un effort, mais une conséquence naturelle d’un mode de vie aligné avec notre biologie. L’harmonie ne se cherche pas dans le calcul, mais dans le rythme naturel de la vie : manger quand on a faim, se reposer quand on est fatigué, bouger avec plaisir, vivre des émotions vraies.
Une révolution silencieuse
Cette nouvelle manière de concevoir la nutrition et la santé est déjà en marche. C’est une révolution silencieuse, portée par des chercheurs, des médecins, des psychologues, des coachs, des patients qui ne veulent plus être réduits à un chiffre ou à un tableau Excel. C’est un mouvement qui parle de responsabilité, d’intuition, de conscience, d’amour de soi.
Car à la fin, le vrai secret pour retrouver un poids naturel, ce n’est ni un régime, ni une interdiction, ni une punition : c’est le respect. Respect pour notre corps, pour notre histoire, pour notre environnement, pour notre avenir.
Et c’est peut-être cela, la plus belle des guérisons.
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