La même semaine où Katalin Kariko et Drew Weissman ont reçu le Prix Nobel de Médecine pour leurs travaux pionniers sur le vaccin à ARNm, une nouvelle étude a révélé que cette technologie augmente considérablement le risque d’anomalies cardiaques.
Ce constat inquiétant n’est pas une surprise totale. Dès 2018, Weissman avait mis en garde contre les réactions inflammatoires systémiques et les réactions auto-immunes non négligeables que pouvait provoquer cette technologie.
Malgré ses avertissements, les agences de santé, cherchant une solution rapide à la pandémie de Covid-19, ont négligé ces risques. Cependant, d’autres chercheurs ont poursuivi leurs investigations et les résultats confirment aujourd’hui les craintes initiales.
Une Étude Dévoile un Risque Cardiaque Accru
Une équipe de recherche de la Keio University School of Medicine à Tokyo a mené une étude comparant 303 personnes non vaccinées et 700 personnes vaccinées. Les deux groupes étaient de même âge et ne présentaient aucun symptôme de myocardite.
Grâce à des scanners PET, les chercheurs ont détecté une augmentation significative de l’absorption de glucose dans le muscle cardiaque des vaccinés, un marqueur révélateur d’un fonctionnement cardiaque anormal. Cette dérégulation métabolique pourrait entraîner divers problèmes cardiaques, concluent les chercheurs.
Toutefois, l’étude précise que cette anomalie disparaît après 180 jours post-vaccination.